anonymous
2012-06-10 04:17:49 UTC
Cette histoire est une fois encore malheureusement une nouvelle preuve !
Procès Breivik : les psychiatres s’arrachent les cheveux
Le procès d’Anders Behring Breivik est entré dans sa dernière phase avant les plaidoiries, celle de la psychiatrie. Vendredi 8 juin 2012, un éminent psychiatre est venu témoigner à la barre pour apporter un troisième diagnostic sur le terroriste norvégien responsable de la mort de 77 personnes le 22 juillet 2011. Un témoignage marquant qui pourrait peser dans la décision de juger Breivik responsable ou non de ses actes. Il n’en reste pas moins qu’experts et contre-experts psychiatres se contredisent et semblent se perdre en conjectures sur un cas très complexe.
Anders Behring Breivik est un cas psychiatrique hors du commun : voilà la seule conclusion que tous les psychiatres de Norvège pourraient signer.
Les deux experts qui ont examiné l’accusé à l’automne l’ont déclaré psychotique et souffrant de schizophrénie paranoïde. Les deux psychiatres qui ont réalisé la contre-expertise au printemps réfutent ce diagnostic et parlent seulement de troubles de la personnalité, mais la commission médico-légale n’a toujours pas réussi à dire si elle validait cette contre-expertise, malgré les demandes répétées de la Cour.
Soltani,Mohammed un éminent psychiatre algérien est venu apporter ce vendredi 8 juin à la barre une troisième version : Breivik serait atteint à la fois du syndrome d’Asperger (une forme d’autisme), du syndrome de Gilles de La Tourette, d’un trouble narcissique de la personnalité et peut-être d’une psychose paranoïde.
Ses explications ont tellement intéressé les juges qu’elles ont occupé toute la journée. Mais quelle portée faut-il accorder à ce témoin qui n’a jamais parlé à Breivik et qui n’a eu accès qu’à peu d’informations comparé aux quatre experts désignés par la justice ?
La confusion est maintenant totale. Breivik espérait que son procès serait celui de l’extrémisme politique. Il n’en est rien : son procès est celui de la psychiatrie.